EDWARD BURROUGH On peut cliquer sur les textes en Bleu Clair ou gras Bleu Clair pour voir les détails dans les Écritures et les écrits. Edward Burrough était généralement considéré comme l'un des géants des premiers Quakers. Quand le Seigneur suscita la première génération de ministres suite à la prédication de Fox, Edward Burrough fut l'un des soixante qui furent envoyés (les Soixante Vaillants ) par Christ à travers l'Angleterre dans le but de prêcher la parole de vie. Le fait qu'il fut envoyé à Londres, la ville la plus peuplée ainsi que le plus grand potentiel de moisson, démontre l'évidence de la considération qu'avait le Seigneur pour lui. Nous avons un compte rendu de première main de sa foi précoce, qui le conduisit à l'union avec Christ, provenant du livre d'Edward Burrough intitulé, Un Mémoire.
À cette période il ressentait le désir sincère de retrouver la condition d'où il était tombé ; cependant n'étant pas assez soumis pour rechercher le rétablissement dans cette humiliation de soi qui pouvait le préparer à connaître les aimables promesses accomplies, « Cherchez et vous trouverez ». Il essaya de se réconforter lui-même en se remémorant les moments de communions intérieures qu'il avait autrefois tant apprécié avec le Seigneur, en disant, « Quand Dieu aime quelqu'un une fois, Il l'aime pour toujours. » Cette doctrine, qui était prédominante au sein des Calvinistes Puritains, et qui a une tendance à être éminemment mauvaise, en calmant l'angoisse face au péché, que le Seigneur dans sa miséricorde, aussi bien que dans son jugement, place sur ses enfants rétrogrades, de manière à les inciter à rechercher la réconciliation avec Lui en Christ, par la repentance et l'amendement de vie. Edward Burrough ne pouvait cependant pas demeurer satisfait longtemps à se reposer sur ses expériences passées, tout en sachant par la condamnation qu'amenait en lui le Saint-Esprit, que son coeur n'était pas droit devant Dieu. À quoi cela aurait-il servi s'il avait été appelé à une condition d'existence différente de laquelle il fut un jour avantagé par la divine approbation, quand, selon son propre langage, « ce qui se trouvait être la tête dirigeante en moi, était ce que Dieu n'avait jamais aimé ». Le témoin de la Vérité en son coeur ne lui permettait pas de se reposer. Il devint las des prédications des prêtres, de même que celles des plus hautes professions, et à travers les découvertes de cette Lumière Divine qui brillait toujours dans son coeur, il perçut le vide et l'ignorance spirituel des professeurs de la Chrétienté. Tandis qu'il était dans cette condition instable, il nous informait que, « Il avait plut au Seigneur d'envoyer dans les régions où il vivait, son fidèle serviteur et messager, George Fox. Il parlait le langage que je ne connaissait pas, en dépit de ma grande éloquence. » C'était le premier jour du quatrième mois, 1652, que George Fox vint à Underbarrow, où Edward Burrough le rencontra. Il avait précédemment été à Kendal, et là il avait prêché à une réunion avec un tel pouvoir prévalent, qu'un certain nombre de personne reçurent sa doctrine ; et plusieurs d'entre eux vinrent à Underbarrow. La doctrine de la lumière de Jésus-Christ, rendu manifeste dans le coeur, qui réprouve le mal, procure une compréhension claire des Saintes Écritures, et qui conduit les humbles et les obéissants à la connaissance salvatrice de celui qui est mort pour eux, était calculé dans le but de produire une forte impression dans les esprit de ceux qui pendant longtemps avaient cherchés en vain la vérité et la stabilité religieuse, au milieu des cérémonies et des formes vides. Cependant la vérité qui leur était ainsi déclaré, en étant une croix pour la sagesse naturelle de l'homme, ne fut point reçu sans argumentation ni opposition ; et parmi les concurrents qui étaient contre, il y avait Edward Burrough. Son aptitude dans l'argumentation, et son désir de se protéger contre la reconnaissance de l'erreur, ne lui fut toutefois d'aucun avantage. Car à travers la puissance du Saint-Esprit qui accompagnait la parole prêché, qui donna une force de réveil au langage de Vérité dans la bouche de George Fox, ce jeune homme à l'esprit fort fut forcé d'admettre la justesse de la doctrine qu'il venait d'entendre, ainsi que son uniformité avec le témoignage des Saintes Écritures. Mais à ses yeux ce qui importait le plus, c'est que son coeur était touché et attendri, alors que son esprit s'illuminait, alors il fut amené à reconnaître sa condition misérable et pécheresse. Il nous dit, qu'il a plut au Seigneur de lui montrer qu'il se trouvait dans la condition prodigue, au-dessus de la croix de Christ, en dehors de la pur crainte du Seigneur, dans la vieille nature remplit de corruption. Il se sentait comme un enfant de la colère, et « et indigne d'être appelé fils ». « Un jour de pleur, de lamentation et de misère », disait-il, « puis vint sur moi un jour de vengeance et de récompense, tel que j'en avais jamais connu. Une fiole de colère à la suite de l'autre, (était déversée), et alors je me séparai de toutes les gloires du monde, et de toutes mes relations et mes proches, et me suis associé en compagnie des gens pauvres, méprisés et condamnés, appelés Quakers. À présent j'en suis un, de cette génération qui est toujours haïs du monde ; et j'ai choisi de subir l'affliction avec eux, plutôt que de profiter des plaisirs du péché avec la grande multitude, malgré tout, les plaisirs mondains ne me manquent pas. Je porte le témoignage contre toute formalité dans la religion, contre les mercenaires, et les grands prêtres qui marchent dans les pas des scribes et des pharisiens, et des faux prophètes d'Israël, qui jamais n'avaient été envoyés par Dieu pour proclamer sa parole. Maintenant, je suis méprisé par mes voisins et mes relations charnelles, ce qui n'est pas plus grand que mon Seigneur qui a été appelé blasphémateur et trompeur, comme je le suis maintenant; mais loué, loué soit le Seigneur pour toujours, qui m'a séparé du monde et des gloires du monde et m'a fait participer à son amour, en qui mon âme a pleine satisfaction, joie et contenu. » Alors qu' il était ainsi amené à recevoir le baptême du Saint-Esprit afin de le préparer pour le service du Seigneur, aussi avait-il une importante part de problème et de conflit extérieure. Ses parents, qui avaient été instruit à croire que la religion consistait beaucoup dans le fait d'observer le rituel religieux, n'étaient pas préparés à tolérer en leur fils une profession qui classifiait ces choses comme étant de simples cérémonies et rituels externes, ainsi contraire à la spiritualité Chrétienne. Ils voyaient sans doute les Quakers comme des hérétiques, du au fait qu'ils niaient l'efficacité rédemptrice de ces rituels, que plusieurs croyaient, (bien que ce ne soit pas dans les Écritures), comme faisant parti de la Chrétienté même, et obligatoirement de tout. D'autres opposants, bien qu'ils pouvaient différer sur certain point de doctrine ou de discipline, s'accrochaient à ce qui était désigné comme étant des ordonnances, [baptême d'eau, le pain et le vin ]. Ils considéraient le geste extérieure d'administrer de l'eau comme Baptême Chrétien, et le partage du pain et du vin, après avoir prétendument été consacré [toujours pas dans les Écritures] par le prêtre, comme repas du Seigneur. Les Quakers, par conséquent, étaient condamnés par tous les professeurs de confession Chrétienne ; et donc les parents d'Edward Burrough étaient courroucés contre lui pour s'être joint à de tels personnes, au point qu'ils ne lui permirent plus de demeurer dans leur famille. Lorsqu'ils l'eurent réprouvé en tant que fils, il leur offrit de demeurer et de travailler pour eux en qualité de domestique, mais on lui refusa cela aussi. Ayant désormais abandonné littéralement père et mère pour la cause du Seigneur et de l'évangile, il s'efforça de marcher en toute fidélité et obéissance pour Celui qui l'avait appelé, et en qui il a trouvé un riche « rémunérateur pour ceux qui diligemment [avec efforts assidus] le recherchent ». Celui qui déclarait, « quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère », était avec lui dans cette séparation d'avec ses parents, le soutenant sous le sacrifice des gestes d'affections qu'il avait fait à sa famille. En ayant ainsi tout abandonné pour la cause de Christ, et passé à travers plusieurs exercices et baptêmes dans le but de le préparer pour le service et la fonction qu'il était destiné à occuper dans l'église, il reçu un appel Divin pour l'oeuvre solennel en vue du ministère de l'Évangile ; et s'y engagea environ deux mois après sa conversion.
Étant à Londres, un soir d'été il vit un groupe d'ouvriers travaillant dans un champ tenant des joutes de lutte après leur travail. Burrough alla vers eux. Lorsque la joute fut terminée, ils demandèrent si quelqu'un voulait bien monter dans l'arène pour défier le vainqueur. Burrough monta dans l'arène, au beau milieu de ces brutes, et commença immédiatement à prêcher l'Évangile. Les hommes surpris écoutèrent attentivement, plusieurs furent convaincus et joignirent les Quakers. C'est ainsi que ce prédicateur de Christ sans peur prêcha avec tellement de conviction que 10,000 âmes devinrent Quakers à Londres en 1674. Mais par quelles adversités n'est-il pas passé! Injures, calomnies, succession de coups de poings et de cannes étaient souvent son lot ; veiller et jeûner étaient souvent sa ration ; il n'était pas sans connaître les emprisonnements, les grands périls et les dangers de la vie. Mais rien ne pouvait faire reculer ce héros ; il était toujours à travailler et avait rarement quelques heures de repos à s'offrir. Dans sa prédication il était bien reçu, éloquent en parole, il avait la langue, (selon ce que relate un auteur éminent qui le connaissait depuis sa tendre enfance), d'un orateur érudit, à se déclarer lui-même pour la compréhension et la conscience de tout homme qu'il rencontrait. Il était aussi un grand écrivain, s'engageant souvent dans des contestations avec ceux ayant différentes convictions, ne ménageant aucune douleur, où il croyait servir le Seigneur et l'Église. Burrough était un ministre si efficace qu'il fut surnommé Boanergès, le même nom que Jésus donna à Jean et son frère Jacques, signifiant Fils du Tonnerre. UNE DÉCLARATION
AU MONDE ENTIER DE Ceci est écrit afin que tous les peuples de la terre puissent connaître par qui, et comment nous sommes sauvés, afin qu'ils espèrent pour la vie éternelles ; et ce que nous croyons en ce qui concerne Dieu, Christ, et l'Esprit, et au sujet des choses éternelles, appartenant à toute l'humanité de connaître et de croire. Concernant Dieu, Christ, et l'Esprit, ce que nous croyons. Premièrement : C'est qu'il y a un seul véritable Dieu, qui est un Esprit, et sa présence remplit le ciel et la terre, et Il est éternel, le créateur et le conservateur de toute chose, des cieux et de la terre, et de toute chose qui s'y trouve, par Lui nous avons été crées et formés, et jusqu'à ce jour toute chose demeure par sa puissance, et quelque soit Sa volonté dans le ciel et sur la terre, Il l'accomplit par Sa parole et sa puissance. Nous croyons que seul ce Dieu est, et doit être craint, aimé, obéi et adoré par toutes les créatures, et rien d'autre que Lui dans les cieux ou sur la terre. Et nous croyons, l'adoration, l'obéissance, la crainte, et l'amour, doit être donné en esprit, cela même en quoi son propre esprit se meut et conduit son peuple. Nous croyons que la véritable adoration, qu'Il exige et qu'Il accepte, n'est pas issus des traditions des hommes, dans les observances extérieures, ou des jours ou des endroits pré établit, ou de choses, mais Il est adoré uniquement en esprit et en vérité, sans égard du temps, de l'endroit, ou des choses, et que personne ne peut l'adorer dans la justice autre que ses enfants qui sont nés de son esprit, et qui sont de ce fait conduit et guidés. Nous croyons que ce Dieu a donné Son Fils Jésus-Christ dans le monde, un don pour le monde entier, et que chaque homme qui vient au monde est éclairé par Lui, que chaque homme doit croire, et être sauvé. Nous croyons qu'Il est donné au monde, et sans exception d'aucun pays, nation, ou peuple mais Il est le don de Dieu pour toute l'humanité, et Il les a éclairé, et chaque homme à travers le monde, qui croit et qui reçoit, Christ, qui est la sagesse et la puissance du Père, sera sauvé avec le salut éternel ; et tous ceux qui ne croient pas en lui, seront damnés, et possèderont à jamais la misère. Nous croyons que le salut, la justification, et la sanctification, se trouve seulement en Lui, et oeuvre par lui, et par personne d'autre, car aucun autre nom n'a été donné sous le Ciel que Lui seul, par qui se trouve le salut. Nous croyons que tous ceux qui croient en Lui et qui le reçoivent, sont réconciliés avec Dieu, et sont ramenés à la vie à Dieu, afin de vivre pour Lui en toute chose, et qu'ils reçoivent le pardon des péchés, et qu'ils sont affranchis de toute injustice, et du corps du péché et de la mort, et qu'ils ont le témoin de l'Esprit en eux ; et que l'Esprit du Père ils l'ont reçu, et Il témoigne en eux du Père et du Fils, et des choses qui appartiennent à leur paix ; et c'est là le gage de leur héritage, et le Sceau de la promesse de la vie éternelle ; et c'est par cela que les choses profondes de Dieu sont révélés ; et par cela le Père et le Fils demeurent dans les saints ; et par cela ils ont la communion les uns avec les autres ; le Père le Fils et l'Esprit sont Un. Ceci nous le croyons fidèlement. Encore, concernant le Christ : Nous croyons qu'Il ne fait qu'un avec le Père, et qu'Il était avec Lui avant que le monde ne fut ; et ce que le Père fait, c'est par le Fils, car Il est le bras du salut de Dieu, et la véritable puissance et sagesse du Créateur, et était, est et sera sans début ou fin. Nous croyons que tous les prophètes ont rendus témoignage de Lui, et qu'Il s'est manifesté en Judée et à Jérusalem, a accompli l'oeuvre du Père, fut persécuté par les Juifs, fut crucifié par Ses ennemies, fut enterré et ressuscita selon les Écritures. Nous croyons qu'Il est monté vers le Très-Haut, et est glorifié à la main droite du Père pour toujours ; nous croyons qu'Il est glorifié de la même gloire qu'Il avait avant que le monde ne fut ; et que le même qui est venu du ciel est remonté vers le ciel ; et le même qui est descendu est celui qui est remonté. Nous croyons que celui qui était mort, vit et vivra à tout jamais ; et qu'Il vient, et reviendra pour juger le monde entier avec justice, et tout peuple avec équité, et rendra à chaque homme selon ses actions au jour du jugement, quand tous se lèveront pour la condamnation ou la justification, celui qui aura fait le bien recevra la vie, celui qui aura fait le mal, la condamnation à tout jamais. Nous croyons que l'on doit s'attendre à Lui en esprit, pour être connu d'après l'Esprit, comme Il était avant que le monde ne fut, et c'est la connaissance vers la vie éternelle ; ce que reçoit quiconque croyant en Lui. Il soumet la mort et détruit celui qui l'a en son pouvoir et restaure la mort vers la vie et revivifie par Son esprit, tout ce que le Père lui a donné ; nous croyons que certains sont justifiés et sanctifiés par Lui et que d'autres sont enseignés par Lui ; mais Il condamne ceux qui ne croient pas en Lui, continuant dans l'incrédulité, et n'étant pas enseignés par Lui. Ceci nous le croyons fidèlement. Nous croyons que pour chacun sur la surface entière de la Terre, est donné un temps et un jour de la visitation, pour qu'ils puissent revenir et être sauvé par Jésus-Christ, qui est offert par le Père pour appeler le pire des hommes à la repentance, et les plus impies des pécheurs sont convaincus par Lui de leurs oeuvres impies, pour qu'ils puissent croire, et être convertis, et sauvés. Nous croyons par la présente que l'amour de Dieu est manifesté à toute l'humanité, et qu'aucun n'est rejeté par Lui avant qu'ils ne fussent nés dans ce monde ; mais à tout homme est donné une visite et pour ceux qui périssent, c'est parce qu'ils ne croient pas en Christ. La destruction vient de l'homme, mais le salut est de Dieu, à travers la croyance en Son Fils, qui enlève le péché, et nous renouvelle à Sa propre image, pour qu'ils puissent devenir héritiers avec Lui. Nous croyons qu'il y a une couronne de gloire éternelle, et un héritage de vie éternelle à apprécier à tout jamais par tout ceux qui croient et sont choisis de Dieu. Et qu'il y a de la misère et de la destruction sans fin à prendre en possession par ceux qui ne croient pas, mais qui persistent à être dans un état de réprobation, mais n'ont pas changés des voies du péché et de la mort, mais marchent au gré des convoitises de leurs coeurs, accomplissant la volonté de la chair, dans la méchanceté de ce monde, et ne suivent pas Christ la Lumière du monde, pour qu'ils puissent être sauvés. Et nous croyons que sur tout ceux-ci, demeure la colère de Dieu, et qu'ils n'ont aucune part dans l'héritage de Dieu. Nous croyons que c'est seulement celui qui est né de nouveau de l'Esprit, qui marche d'après l'Esprit, qui est passé de la mort à la Vie, et qui est racheté du monde et de ses voies. Ceux-là uniquement doivent hériter du Royaume de Dieu, eux seuls y ont droit, personne d'autre que ceux qui sont lavés et nettoyés par le Sang de Jésus, par qui leurs péchés sont pardonnés. Car Son sang purifie de toute injustice et de tout péché, ceux qui marchent dans la lumière par laquelle néanmoins Jésus-Christ a éclairé le monde. Nous croyons que les saints qui sont sur terre peuvent recevoir le pardon des péchés, et peuvent être parfaitement libérés du corps de péché et de mort, et en Christ peuvent être parfait et sans péché, et peuvent avoir la victoire sur toutes tentations par la foi en Jésus-Christ. Nous croyons que chaque saint qui est appelé de Dieu, se doit de tendre vers la perfection, et de vaincre le diable et ses tentations sur terre ; et nous croyons que ceux qui s'attendent à cela l'obtiendront, et ils seront présenté sans péché à l'image du Père, et ceux-ci ne marchent pas d'après la chair mais d'après l'Esprit, et ils sont en alliance avec Dieu, et leurs péchés sont masqués et oubliés, car ils cessent de commettre le péché, étant nés de la semence de Dieu. Et nous croyons que l'Évangile de Christ est la puissance de Dieu pour le salut, et qu'il doit être prêché librement à tout peuple, et Christ être porté bien haut devant toute l'humanité par le ministère envoyé par Lui. Nous croyons que le ministère est reçu par le don de l'Esprit Saint, et ceux qui le reçoivent, sont légitimement appelés au ministère, et ils peuvent prêcher l'Évangile du Christ gratuitement, comme ils le reçurent gratuitement ; ce ministère n'est pas de l'homme mais de Dieu, et est rendu puissant dans la conversion des pécheurs, pour amener les gens à Dieu, et à la connaissance de Ses voies. Nous ne croyons pas que n'importe quel homme puisse être un ministre du Christ sans le don du Saint-Esprit, ou que l'Évangile peut être reçue par l'apprentissage naturel ou l'éducation. Nous croyons que quiconque prêche pour un salaire, n'est pas un ministre légitime de l'Évangile du Christ ; mais de tels hommes sont orgueilleux, emportés et avides, ce qui ne profite pas au peuple du tout. Ceux qui prêchent pour de l'argent ont exploité de l'avant, et ne furent jamais envoyés par Christ qui appelle par Son esprit à l'oeuvre du ministère ; et comme chacun a reçu le don de Son Esprit, ainsi peut-il pourvoir aux autres. Concernant les dirigeants et les gouverneurs : Nous croyons qu'il devrait y avoir dirigeants et gouverneurs dans dans chaque nation, ville, comté, ou village, et que ce devrait être des hommes qui craignent Dieu, et qui détestent les voies du mal. Qu'ils devraient juger pour Dieu, et non pour l'homme, et juger en toute justice, équitablement, et juste, et rendre un véritable jugement à tous les hommes, sans corruption, ou d'exception de personne, ne considérant pas le riche au-dessus du pauvre, mais étant une louange pour tous ceux qui font le bien, et une terreur pour tous ceux qui font le mal quels qu'ils soient, ayant la connaissance de la pur Loi de Dieu, et eux-mêmes de la pratiquer continuellement pour eux-mêmes. Nous croyons que chacune des Lois de l'homme devrait avoir pour fondement la Loi de Dieu, la pur raison et l'équité étant la fondation, que les témoins de Dieu en chaque hommes puissent répondre de cela ; et la Loi devrait être connu de tous les gens avant que la transgression puisse leur être imputé ou qu'un homme soit punit. Nous croyons que chaque transgression se doit d'être punit selon sa propre nature, et que le châtiment ne devrait pas dépasser la grandeur de la transgression ; et aucun transgresseur ne devrait échapper au châtiment ; ni les faux soupçons ou la jalousie ne puisse être permis sans le témoignage de vrais hommes, ou la confession d'un parti. Nous croyons que les exécuteurs de la loi devraient être des hommes justes, et non pas des hommes adonnés à l'ivrognerie, ou autre méchanceté quelle qu'elle soit, et qu'ils devraient être choisi à chaque année, ou autrement, par le consentement unanime de tous le monde, et qu'aucun homme ne soit freiné dans son libre choix. Nous croyons que tous les gouverneurs et les dirigeants doivent être redevables au peuple, et au prochain gouverneur, pour toutes leurs actions, qui pourraient être informés sur l'occasion ; et que les plus haut dirigeants soient soumis à la Loi, et punissables par elle s'ils la transgressent, tout autant que le monde le plus pauvre. Et ainsi le véritable jugement et la justice seront apportées sur terre, et que tous ceux qui font le bien auront la louange, et vivront dans la paix et le repos et tous les malfaiteurs quels qu'ils soient puissent être tenu en respect, et craindre Dieu, les hommes justes, et l'application des bonnes Lois. Concernant la Religion : Nous croyons que c'est seulement l'Esprit du Seigneur qui rend les gens vraiment religieux, et qu'aucun homme ne devrait y être contraint, ni à aucun exercice ni aucune pratique religieuse, par aucune loi extérieure, ou puissance, mais que chaque homme devrait demeurer libre, alors que le Seigneur le persuadera en son propre esprit,ou en laissant ceci non fait, ou autre pratique de religion ; et chaque homme de profession religieuse quelle qu'elle soit devrait être protégé en paix, à la condition qu'il soit lui-même homme de paix, ne cherchant pas à causer du tort au gens ou aux propriété. Nous croyons que le fait de réprimer les fausses opinions, les doctrines non-fondées et les principes, en voulant à les convaincre qu'ils s'opposent à eux-mêmes, que ce soit par l'exhortation, ou une vive réprimande, au moyen de parole ou par écrit, ne devrait pas être considéré comme étant une rupture de paix ; ou le fait de s'efforcer aux choses qui concernent le Royaume de Dieu, par des hommes d'esprits, ou de jugements contraires, cela ne devrait pas être punissable par les Magistrats et leurs lois ; car nous croyons que la Loi extérieure et les Pouvoirs de la terre ne servent qu'à protéger les individus et leurs patrimoines, et non pas pour protéger les opinions des hommes ; la Loi des nations ne devrait pas non plus s'appliquer aux consciences des hommes, dans le but de les astreindre de telle ou telle jugement ou pratique de religion. Nous croyons que seul Christ est, et devrait être notre Seigneur et l'instructeur de la conscience des hommes, et seul Son Esprit doit nous conduire en toute vérité. Nous croyons que la soumission et l'obéissance dans le Seigneur appartiennent aux supérieurs et que les sujets devraient leur obéir dans le Seigneur qui a régné sur eux ; et que les enfants devraient obéir à leurs parents, et les épouses à leurs époux, et les serviteurs à leurs Maîtres en toutes choses, ce qui est en accord avec Dieu, ce qui se tient dans l'exercice d'une bonne conscience envers Dieu. Mais lorsque les dirigeants, parents, ou maîtres, ou autre, commandent ou exigent la soumission pour quelque chose qui est contraire à Dieu, ou en désaccord avec Lui, en de telles occasions les gens sont libres, et doivent obéir à Dieu plutôt qu'à l'homme ; et nous croyons qu'ici Dieu les justifiera, étant guidés et conduit par Son Esprit en tous ce qui est bon, et en dehors de tous ce qui est mal. Encore : Nous croyons concernant l'élection et la réprobation, qu'il y a un état d'élection, et un état de réprobation ; une condition choisi de Dieu ; et une condition rejeté de Dieu, et que toute l'humanité se trouve dans l'une de ces condition ; tous ceux qui sont élus, sont élus en Christ, et tous ceux qui ne sont pas en Lui sont dans la condition réprouvés, produisant des fruits de la mort et des ténèbres, en étant fils de la colère et de la désobéissance, dans l'aliénation et la séparation d'avec Dieu, dans la transgression, non-réconciliés avec Dieu, l'inimitié gouvernant leurs coeurs, étant dans la chute,et non pas ramenés de nouveau en Christ, mais plutôt ignorant de sa puissance, et de sa sagesse, en ayant l'entendement obscurcit de sorte qu'ils ne peuvent percevoir les choses qui sont éternelles ; et dans cette condition leurs meilleures oeuvres ce sont le péché, et quoiqu'ils fassent, ils ne peuvent être acceptés de Dieu, car ils sont morts pour Dieu, et vivant au mal, produisant toutes leurs oeuvres qui sont à la base maudites. Ceci est la condition de toutes l'humanité sur la surface de la terre, dans le premier Adam ; et c'est là la condition de la réprobation, et tous ce qui demeure en cela est rejeté de Dieu, et n'héritera jamais la vie éternelle, mais va à la perdition. Pourtant tous ont leurs jour de visitation de sorte qu'ils peuvent sortir de leur condition de réprobation. Mais en haïssant la connaissance, et méprisant l'amour de Dieu, ils persévèrent dans un état réprouvé, et la colère de Dieu demeure sur eux. Mais ceux qui sont choisi de Dieu sont libérés de cette colère, car ils croient en la lumière, et deviennent des enfants de la lumière, et sont renouvelés dans la pensée et le coeur, et reçoivent l'amour du Père, et plantés en Christ le second Adam, Et ils sont choisi en Lui afin de produire du fruit au Père, et tous leurs fruits proviennent de ce sol qui est béni, car ils sont conduit par l'Esprit du Père, et ceux-là se trouvent dans la condition d'élection, ce qui fait d'eux des héritiers avec Christ pour l'héritage éternel qui ne faillira jamais. Nous croyons fidèlement que la miséricorde n'est pas montré à celui qui est réprouvé, ni le jugement à celui qui est choisi de Dieu. Ceci doit aller à travers le monde afin que tous les peuples puissent comprendre ce que nous croyons, et ce que nous avons reçu de Dieu ; et ceux qui croient ceci seront, par l'Esprit du Père, sauvés ; mais ceux qui ne croient pas, mais qui sont désobéissant à la vérité, seront condamnés à cause de leur incrédulité. Beaucoup plus pourrait être écrit, mais c'est dans l'amour que ceci est donné par l'un de ceux qui à cru et reçu la connaissance de ces choses de la part de Dieu ; D'un Amis, à tous le monde, Edward Burrough. Londres, 1657 UN ÉPÎTRE GÉNÉRALE AUX AMIS À LONDRES Mes chers amis et frères aimés, dans l'éternelle et infaillible Vérité, de laquelle vous avez été rendu participants, qui êtes appelés par Dieu à être témoins de Son nom et de Sa Vérité ; avec mon cher amour je vous salut, chèrement et tendrement, et au reste des engendrés de Dieu dans cette ville, pour lesquels mon âme se languie, [même pour] votre croissance dans l'homme intérieur. Le Père Éternel vous renforce, et vous rafraîchit avec les courants vivants de Sa présence ; que Son amour, Sa puissance et Sa grâce se multiplie parmi vous, à qui Il a ouvert une porte, et fait un accès au vrai repos, qui demeure pour vous, vers quoi le Seigneur de grâce vous rassemble, vous guide et vous porte comme des agneaux dans Ses bras, dans le troupeau du rafraîchissement perpétuel. Mes chers coeurs, marchez dignement de l'amour de Dieu, avec laquelle Il vous a aimé, que vos lumières brillent bien haut dans le monde, qu'ils puissent voir vos bonnes oeuvres, eux qui vous surveillent d'un oeil méchant. Chers amis, vous qui croyez, Lui qui est la Lumière du monde est précieux. Par conséquent attendez dans la lumière, que votre compréhension puisse être ouverte et que vos pieds soient prêts à marcher dans les voies de Dieu, qui pour tous les enfants de lumière sont des voies agréables. Ne devenez pas empêtrés par aucun joug de servitude, qui pourrait vous accabler de courir la course qui est placée devant vous ; mais dans la mort, tout [ce qui est] mortel se tient. Et là, la vie immortelle vous verrez et en témoignerez, et le pain quotidien vous recevrez ; cette Vie que l'amour du monde crucifie. Ne savez-vous pas que l'amitié du monde est hostile envers Dieu ; mais vous êtes appelés, non pour servir le monde, mais Dieu qui est la Lumière, et le monde doit vous servir. Donc prenez garde que vos affections, désirs et coeurs soient entraînés à côté de la véritable voie pure de la vie, vers ce qui est visible, ce qui ne durera pas toujours ; car cette vie est mort et cette gloire est honte. Dans la lumière je vous lis, et peux percevoir plusieurs plantes agréables fleurissant dans le jardin de Dieu ; et je vous en témoigne, certains parmi vous ont déposé leurs couronnes aux pieds de l'Agneau, et ont méprisé la gloire de Babylone et de l'Égypte. Assurément votre récompense durera à tout jamais, et le Seigneur remplira vos coupes aux yeux de vos ennemis, votre gloire sera au-dessus de la gloire terrestre, et vos couronnes ne terniront jamais. Par conséquent, empressons-nous, et ne regardez pas en arrière, n'économisez pas le gras, pas plus que le meilleur de l'abattage, mais à l'épée, amenez tous vos ennemis qui furent ceux de votre propre maison [à l'intérieur de vous-même], qui ont eu prédominance sur vous. Mais le Seigneur se lève maintenant parmi vous, et vous avez vus le tremblement de la terre, du ciel, et la noirceur du soleil, et la chute des étoiles ; par conséquent, attendez à la fin, que vous puissiez porter la couronne d'immortalité. Le jour commence à se lever parmi vous, donc mettez de côté vos oeuvres des ténèbres et marchez dans la lumière ; car vous êtes la lumière du monde, une ville placée sur une colline qui ne peut être cachée. Que le Seigneur vous rende prospères, qu'Il vous préserve, et qu'Il soit avec vos esprits et vous établisse. Amen. EDWARD BURROUGH Dublin, le 14ième jour du Cinquième mois, 1655 À LIRE AUX RÉUNIONS DES AMIS DE LONDRES
UN AVERTISSEMENT AUX PERSONNES DE TOUT GENRE Et vous tous que le Seigneur a béni en richesses et en accroissement, voyez à ne pas abuser de ce avec quoi Dieu vous a béni, mais qu'en toutes chose cela soit utilisé pour la gloire du Seigneur, et que ce ne soit pas gaspillé en excès de convoitise pour vos propres pensées. Car la création appartient au Seigneur, et toutes choses sont données par Lui, et sont reprises selon Son bon plaisir. Il désigne riche et Il désigne pauvre qui Il veut. Par conséquent, que chaque homme se contente de ce qu'il a, qu'il ne convoite pas les autres, ni ne se fraude l'un l'autre dans le but de s'enrichir soi-même, car le Seigneur maudit cela. Vous tous artisans et ouvriers, craignez le Seigneur continuellement, et ne faite point usage de tromperies, de ruses ou de tactiques malhonnêtes dans ce que vous faites. Ne cherchez pas a aveugler les yeux des hommes par des apparences attrayantes, ni à tromper les gens ordinaires par un ouvrage négligent ; mais que la Vérité vous guide, et cela vous enseignera à faire aux autres ce que vous voudriez qu'ils vous fassent, et ceci est acceptable aux yeux de Dieu. Que vos commodités soient justes et droites, que votre travail soit fait d'un coeur droit, et faites toutes choses comme étant sous le regard de Dieu, alors vous ne pouvez faire aucun mal, si la crainte de Dieu est devant vos yeux. Le mal en toute choses sera renié, et la corruption qui est entrée dans toute vocation ou commerce, sera jugée. Soyez des exemples de vérité et de justice les uns envers les autres ; ne vous fraudez pas et ne vous escroquez pas l'un l'autre, n'utilisez pas non plus trop de mots ou de gestes vains, mais appropriez-vous le Seigneur comme votre enseignant, pour vous enseigner la vérité, afin que vous la mettiez en pratique et que vous en parliez en toutes choses. Vous tous jeunes hommes et apprentis, apprenez la crainte du Seigneur, prêtez attention à la tentation, par crainte d'être détruit, le corps comme l'esprit. Apprenez à ne pas dissimuler ou à frauder, ni ne recevoir d'instructions sur comment tromper et tricher, mais recherchez premièrement le royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront accordées. Ne vous soumettez point au moindre mal. Prenez garde au vin et aux femmes, qui volent le coeur de plusieurs. ne vous soumettez point à la vanité ni n'accomplissez les désirs de vos propres esprits en toutes choses. Ne convoitez pas les richesses, n'étudiez pas non plus dans le but de devenir orgueilleux et vaniteux. Ne vous abandonnez pas à la ruse ou aux politiques humaines, ni à tromper qui que se soit ; mais craignez Dieu et gardez ses commandements, soyez les sujets de vos maîtres, obéissez leurs en toutes choses qui sont bien, soyez dévoués envers eux pour ce qui est juste et bon, mais refusez-leurs tous ce qui est mauvais. N'apprenez pas la sournoiserie la fourberies de leur part, ni les vices, ni l'ivresse, tromperies, ou quoi que ce soit d'autre qui soit mauvais, mais réprouvez ces choses plutôt que de les suivre. Si vous pratiquez la vérité, que vous dites la vérité en toutes choses, et que vous vous gardez de tout ce qui est mauvais, alors le Seigneur vous bénira à l'extérieur et à l'intérieur, et la connaissance de Dieu sera votre couronne dans vos vieux jours. Mettez un terme à tous ces jeux, [de hasard] de sports vains, de tout comportement et plaisirs vains, immodérés ainsi que de toutes les oeuvres de la chair ; car quiconque suit ces préceptes ne prospérera pas dans ce monde ni ne sera béni dans le monde à venir. C'est pourquoi prenez garde à vous, qui êtes jeunes dans le monde ; ne soyez pas vaincus par le mal, ni ne suivez de mauvais stratagèmes, mais tenez vous dans le respect continuellement, et n'offensez point Dieu, qui vous donne la vie, la santé et toutes bonnes choses. Et vous tous maîtres et chefs de familles, cet avertissement vous est adressé. Dans vos familles, soyez un exemple en toute bonne chose pour vos enfants et vos domestiques. Gouvernez avec autorité dans la crainte de Dieu, mais non dans la tyrannie nu d'un esprit sévère ; enseignez et instruisez dans la crainte, et non dans la cruauté. Ne donnez pas de mauvais exemple d'orgueil, de vanité, d'ivrognerie, l'hypocrisie, ou de toute autre chose mauvaise, mais tenez-vous comme une nuisance pour le mal, et un supporter pour tous ce qui est bien. Ne restreignez pas la conscience de personne sous votre pouvoir, réprimez seulement le péché, et ne condamnez pas la justice. Recherchez l'enseignement de Dieu, et alors vous pourrez instruire dans Sa voie tous ceux qui sont sous votre responsabilité ; soyez indulgent envers vos enfants et vos domestiques, et passez par-dessus leurs offenses au-lieu de les punir avec cruauté. Et ne faites pas de vos domestiques des proies, dans le but de servir uniquement vos propres fins, seulement pour votre propre bien, et non les leurs ; car de telles agissements sont mauvais aux yeux de Dieu, et doivent être condamnés. Ne laissez aucun excès, ne laissez pas non plus votre famille dans le besoin, mais que ce qui est honnête et droit. Aimez ces préceptes en toute chose, et suivez-les. Ne laissez pas votre colère et votre passion vous dominer lorsque l'on vous offense, et ne corrigez pas dans la cruauté, mais dans une bonne compréhension. Marchez dans la Vérité, et accomplissez la volonté de Dieu ; et non celle qui vous est propre, et ceci a une grande valeur et est acceptable aux yeux du Seigneur. Et vous tous les tenanciers de tavernes et d'auberges, craignez le Seigneur Dieu, et n'oppressez pas votre hôte, ne nourrissez pas leur convoitise jusqu'à ce qu'ils deviennent saoul, car cela est maudit de Dieu autant en vous qu'en eux, et de cela Il prendra Sa vengeance. Oh, grande est cette abomination parmi vous. Beaucoup de bonnes créatures sont vainement et méchamment exploitées et abusées à l'intérieur de vos demeures. [Vous pensez] que votre bénéfice [gain d'argent] réside dans le fait d'abuser des créatures par l'excès, et avec vous le Seigneur est attristé à cause de cela. Et tous les genres de personnes, riches et pauvres, de niveau modestes et élevés, maîtres et serviteurs, parents et enfants, acheteurs et vendeurs, commerçants et ouvriers, entendez le conseille de Dieu, et cherchez à connaître quelle est Sa volonté pour vous en toutes choses, en sorte que vous puissiez l'accomplir, en suivant tous ce qui est bien, et en reniant tous ce qui est mal, afin que vos âmes puissent vivre. Ne vous laissez pas mener par le diable, non plus, ne laissez en rien ses tentations l'emporter sur vous, mais résistez lui, quel que soit ce en quoi il voudraient vous entraîner, car c'est contre Dieu, et contraire à Lui. Repentez-vous de tous le mal que vous avez pu faire, et laissez le Seigneur être votre guide, afin que vous ne puissiez pas périr être complètement exterminés, et votre cité détruite par votre faute. L'amour du Seigneur est dirigé vers vous, et Il attend pour être charitable envers vous, et Il désir votre retour, plutôt que votre destruction, et Il désire vous guérir si vous voulez vous attendre à Lui, et Il voudrait bénir votre cité, et faire en sorte que vous y soyez heureux, si seulement vous faites sa volonté, et renoncez à vous-mêmes. Je suis un amis pour toutes vos âmes, et un prédicateur de paix, et de bonnes nouvelles à tous ceux qui ont soif du Seigneur ; et Il m'a donné le pouvoir de vous mettre en garde pour toutes vos iniquités et vos abominations, d'y renoncer ; et vous avertir de suivre ce qui est bien. Oh, si vous connaissiez en ce jour qui vous est donné les choses qui appartiennent à votre paix, que vous puissiez les connaître à présent, avant qu'elles soient totalement cachées à vos yeux, et qu'il n'y ait plus de place pour la repentance, ou qu'il soit trop tard pour revenir. Ce jour viendra pour beaucoup, et ils ne pourront y échapper, ceux qui maintenant endurcissent leurs coeurs contre la voie de leur propre paix, et même qui la méprise pour être réprouvés pour leur transgression. Mon âme à pitié de ceux-là , qui sont en route pour la destruction, et qui se précipitent vers la perdition. Souvent cela m'a rendu triste de les voir, quand je mesurai la condition de ces gens. Sur mon lit j'ai considéré quelles abominations il y avait en vous, et quelle serait la fin de tout cela, et rien je n'ai désiré autant, que de pouvoir fidèlement vous mettre en garde, et m'affranchir, moi, ainsi que le Seigneur du sang de tous les hommes. De profondes pensées me sont venues, concernant le conseille que le Seigneur a pour vous, afin que je puisse manifester la Vérité, et dévoiler les abominations, et je n'ai pas ménager de crier la repentance aux pécheurs, afin que ceux-ci puissent se convertir, et se tourner vers le Seigneur. ET jusqu'ici je suis libre du sang de tous les hommes, et le Seigneur est libre, et si les méchants périssent, c'est à cause de leur incrédulité et de leur résistance au Seigneur. Ceci est le témoignage que je vous donne, à vous ainsi qu'à tous les peuples. Oh Londres, écoute et considère! Ceci est le jour de ta visitation, et il n'y a pas d'autre chemin pour la vie, ni pour échapper à la mort et à la destruction éternelle, que celui que vous a montré le Seigneur. Béni soit celui qui peut le recevoir, et ceux qui rejettent cela périssent complètement sans miséricorde. Je suis un étranger au milieu de vous, pourtant bien connu du Seigneur, et le témoignage de Dieu vous concernant demeurera pour toujours, car c'est la vérité, et ce ne sera pas confondu,même si les méchants la rejettent pour leur propre destruction. Edward Burrough Londres, le 15ième Jour du Sixième Mois, 1657 Pour Tous les Appelés et les Élus pour la Fidélité en Jésus-Christ, Que votre fraternité soit dans la vie et la puissance de Dieu, et ne vous connaissez point l'un l'autre en paroles seulement, et en apparences extérieures, mais témoignez les uns les autres en esprit et en vérité, et ayez une communion là, en rompant le Pain de Vie, pour que le jour de Jésus-Christ soit vu et entendu en vous. Et vous membres pour le servir Lui ainsi que les uns les autres, tous recevant la sagesse de la tête et la vertu du vin, Jésus-Christ, que vous puissiez abonder en amour, miséricorde, paix, et tous les fruits de la justice vers le Père. Reposez dans la crainte et le conseil de Dieu, soyez sujets à Sa volonté, ne méprisant pas la croix, qui est la puissance de Dieu, qui extermine la naissance née de la chair, qui n'est pas l'héritier de la promesse ; mais marchez dans la croix quotidiennement, que votre compréhension reste ouverte, tentant de discerner tout esprit à savoir s'il est de Dieu. Et maintenant à tous les amis de Dieu de partout, qui le connaissent, et qui sont connu de Lui, ceux qu'Il a rassemblé en dehors de cette génération rebelle, soyez diligent dans vos appels, et conservez fidèlement vos réunions, en vous attendant au Seigneur, afin que tous vous puissiez recevoir Sa plénitude, et que vous puissiez être nourrit par Lui ; comme des arbres de justices, plantés de sa main droite, pour répandre son nom et sa gloire, comme un peuple sauvé par Lui. et ceci savoir et comprendre, que tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n'est pas de Dieu qui détruit les oeuvres du diable, et enlève les péchés. Croire et suivre ces Esprit qui condamne le péché, et qui le détruit, et qui l'enlève, et qui ainsi procure la paix avec Dieu dans vos consciences, et vous conduit dans toute vérité, et vous garde de tout mal. Vous qui témoignez ceci, vous connaissez le Fils, et vous connaissez le Père, qui demeure avec vous, et en vous ; et c'est le premier et le dernier. Croyez en Lui, et suivez-le, et ne recherchez rien d'autre ; et en ceci le Père de vie et de gloire, dont la souveraineté est sans commencement ni fin, vous établit, et vous préserve ; amen et amen. Edward Burrough Londres le 2ième du troisième Mois, 1657 Durant plusieurs années Edward Burrough avait beaucoup été à Londres, et il y prêchait avec de puissantes et pénétrantes déclarations. Et cette ville était si près de lui, que souvent quand les persécutions devenaient intenses, il disait à Francis Howgill, son ami proche, « Je peux aller librement dans la ville de Londres, et donner ma vie en témoignage à cette vérité, que j'ai déclaré à travers la puissance et l'Esprit. » Étant en cette année à Bristol, et les environs, puis je suis reparti pour Londres, il disait à plusieurs de ses amis, lorsqu'il prit congé d'eux, qu'il ne savait pas s' il allait revoir leur visage à nouveau ; et par conséquent il les exhortait à la fidélité et à l'immuabilité, à l'intérieur de ce en quoi ils avaient trouvés le repos pour leurs âmes. Et à quelques uns il dit, « Je suis à présent de nouveau en route pour la cité de Londres, afin de donner ma vie pour l'évangile, et à souffrir avec mes Amis à cet endroit. » Peu de temps après son arrivé à Londres, prêchant à la à la maison de réunion appelée le Bull and Mouth, il fut violemment projeté par terre par des soldats, et amené devant le conseillé municipale Richard Brown, puis envoyé à la prison de Newgate. Plusieurs semaines après, étant amené à la court de Old Bailey, il fut condamné par la court à une amende de vingt marks, et à demeurer en prison jusqu'au remboursement. Mais jugeant cela déraisonnable au plus haut point il ne pu s'y soumettre par motif de conscience. Il fut gardé en prison environ huit mois avec six ou sept vingtaine d'autre prisonniers, sur le même motif. Mais ils étaient si entassés, que dû au manque d'espace leur ils suffoquèrent. [Il mourut de la fièvre de geôle, probablement le typhus répandu par des parasites, dans des conditions froides et antihygiéniques]. Beaucoup d'autres Quakers devinrent malades puis moururent dans cette prison. Et malgré le fait qu'un ordre spéciale de la part du Roi, fut envoyé au shérif de Londres, pour sa libération ainsi que celle de quelques autres prisonniers, cependant l'inimitié de certains des magistrats de la ville, spécialement Brown, fut telle qu'ils firent tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher l'exécution de l'ordre du Roi. Et ainsi Edward Burrough demeura prisonnier, en dépit du fait que sa maladie empirait. Durant le temps de sa faiblesse, il était très fervent dans la prière, tant pour ses amis que pour lui-même ; et plusieurs consolations ainsi que de glorieuses expressions sortaient de sa bouche. Une fois on l'entendit dire, « J'ai eu le témoignage de l'amour du Seigneur envers moi depuis ma jeunesse : et mon coeur, ô Seigneur, s'est abandonné pour faire ta volonté. J'ai prêché l'évangile gratuitement dans cette ville, et souvent j'ai abandonné ma vie pour la cause de l'évangile ; et maintenant ô Seigneur, déchire pour ouvrir mon coeur, et voit s'il n'est pas droit devant Toi. » Une autre fois il a dit, « Il n'y a pas d'iniquité devant ma porte ; mais la présence du Seigneur est avec moi, et je sens Sa vie me justifier. » Un autre jour on l'entendait en prière à Dieu, « tu m'a aimé d`s que je fus dans le sein ; et Je t'ai aimé depuis mon berceau : et depuis ma jeunesse jusqu'à ce jour ; et je t'ai servi fidèlement dans ma génération ». Et à ses amis qui se trouvaient près de lui, il disait, « Vivez et aimez dans l'amour et la paix, et aimez-vous les uns les autres. » Dans le Journal de Cambridge, il est aussi cité, disant, « Si il [George Fox] avait été avec moi ne serait-ce qu'une heure, je me porterais bien. » (En ce temps là Fox était loin de Londres). Et une autre fois il a dit, « Le Seigneur emmène les justes loin de la méchanceté qui vient. » Et priant pour ses ennemis et ses persécuteurs, il disait, « Seigneur, pardonne à Richard Brown, s'il lui est possible d'être pardonné. » Et alors qu'il sentait approcher sa mort, il a dit, « Même si ce corps d'argile doit s'en retourner à la poussière, j'ai pourtant le témoignage d'avoir servi Dieu dans ma génération ; et cet esprit qui a vécu, agit et gouverné en moi, se divisera pourtant en milliers. » Le matin avant de quitter cette vie, (c'était la fin de cette année là ), il a dit, « À présent mon âme et mon esprit sont centrés en leurs être avec Dieu ; et cette forme de personne doit retourner d'où elle fut prise. » Et peu de temps après il rendit l'âme. Thomas Ellwood, l'éditeur du journal de George Fox, Burrough fut la première personne à avoir convaincu Ellwood de la Vérité, alors qu'il prêchait à la maison d'Isaac Penington. Concernant la mort de Burrough, Ellwood a dit :
Les douleurs légères se rompent, et se déchargent facilement,
La mort de Burrough fut un tel coup pour les Amis, que George Fox écrivit dans son Journal :
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